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Les risques fiscaux
liés à l’immatriculation
d’une société à l’étranger.

Immatriculer une société à l’étranger afin de bénéficier d’un régime fiscal plus avantageux est une fausse bonne idée !

Découvrez cette situation très commune pour laquelle l’Administration fiscale dispose de plusieurs moyens pour identifier les montages illégaux et appliquer des sanctions lourdes en cas de fraude fiscale.

Le point de départ

Matthieu (résident fiscal français) détient une société immatriculée en Suisse qui exerce une activité de vente en ligne de produits cosmétiques et qu’il dirige effectivement depuis la France.

Les obligations

Une société immatriculée en Suisse qui est dirigée effectivement depuis la France ou qui dispose d’un établissement stable en France doit déposer ses déclarations et payer tout ou partie de ses impôts commerciaux en France.

Les sanctions

- Une imposition totale ou partielle des bénéfices de la société étrangère à l’impôt sur les sociétés français.
- Une imposition totale ou partielle du chiffre d’affaires de la société étrangère à la TVA et à la CVAE françaises ;
- Une majoration de 80% des droits dus.

Les personnes concernées

Les sociétés soumises à l’Impôt sur les Sociétés.

L'échéance

Lors du dépôt de la déclaration de résultat annuelle ou des déclarations de TVA périodiques.

La prescription

En matière d’IS, de TVA et de CVAE : 10 ans pour activité occulte.

Les angles d'attaque
à la disposition de l’Administration fiscale :

L’Inspecteur des finances publiques dispose de plusieurs angles d’attaque pour détecter une situation irrégulière et déclencher un contrôle fiscal :

Le fait que Matthieu prenne les décisions en France et assure en conséquence la direction effective de la société suisse depuis la France.

Le fait que l’existence même de la société suisse soit contestable en l’absence de moyens matériels et humains suffisants.

Le fait que, de façon habituelle, Matthieu conclut des contrats depuis la France pour le compte de la société étrangère ou joue en France le rôle principal menant à la conclusion des contrats.

Moyen à la disposition de l’Administration fiscale : la procédure de visite et de saisie (Article L16 B du livre des procédures fiscales).

Les autres risques

Dans sa situation, Matthieu risque également des poursuites pénales.

Nos remarques

Il est possible d’immatriculer une société à l’étranger sans risque sous réserve :
- de n’exercer aucune activité de gestion et/ou de direction de la société étrangère en France ;
- de n’exercer aucun rôle en France dans la conclusion des contrats au nom de la société étrangère ;
- que la société étrangère dispose des moyens matériels et humains dans son pays de résidence pour exercer son activité ;
- que la société étrangère soit dirigée effectivement depuis son pays de résidence.

Le bilan du coach

Immatriculer une société à l’étranger lorsque l’on est résident fiscal français peut engendrer de lourdes conséquences financières et pénales en l’absence d’analyse approfondie de la situation.

Si vous détenez une société à l’étranger et que vous souhaitez analyser votre situation, interagissez avec Gwénola Avignon, Avocate Fiscaliste & Coach en contrôle fiscal, ou prenez directement rendez-vous avec l’un de nos coachs experts.

Ne prenez pas de risque ! Le 1er échange est gratuit et sans engagement. Alors pourquoi s’en priver ?

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de risque à connaître...

Et oui ! Plus vous en savez, moins vous risquez d’être redressé